Comment gérer, diminuer et combattre son stress ? Etudions le stress et son origine pour ensuite voir comment rester zen !
Contexte : Pourquoi le stress ?
Qui n’a jamais eu un coup de stress ?
Est-ce que le stress est négatif ?
En réalité, il y a du bon stress et du mauvais stress. Ou dit autrement, il y a du bon dans une certaine forme de stress.
Le stress est naturel, il nous permet de nous dépasser mais aussi toxique s’il devient trop présent. Mais alors faut-il combattre, diminuer et lutter contre notre stress ou l’accepter ? Je ne comprends plus rien ….
Le bon et le mauvais stress
Le bon stress nous dynamise, il nous fait percevoir les éléments stressant comme un challenge, il nous enthousiasme. Parfois, il nous fait un petit peu peur, mais il nous donne l’envie de nous dépasser et d’aller de l’avant.
Généralement, il nous donne de l’énergie contrairement au mauvais stress qui nous en enlève.
C’est une façon de les distinguer l’un de l’autre.
Le mauvais stress nous plombe, nous coupe les jambes, nous diminue et nous fige. Il nous empêche d’avancer et de faire les choses, de passer à l’action.
Le mauvais stress régulier amène à des sensations intérieures qui sont désagréables et engendrent de nouvelles peurs. La peur d’avoir peur par exemple qui conduit à des angoisses, de l’anxiété. C’est pour ça qu’il est important de combattre et diminuer ce mauvais stress
Le mauvais stress, générateur d’angoisse : L’importance de le diminuer et de le combattre
L’angoisse ou les crises d’angoisses sont quelque chose de très difficile à vivre et de très désagréable. C’est quelque chose qui peut nous pourrir la vie à tel point que nous pourrions avoir davantage peur de revivre la sensation désagréable que ce qui a généré la crise d’angoisse à son origine.
À stress, à toute angoisse, nous opérons une action qui le génère.
La plupart du temps cette action est inconsciente, elle se passe sous le seuil conscient. La majorité des gens n’ont aucune volonté consciente de générer de l’angoisse. Je n’ai encore jamais rencontré d’exception.
Il y a des antécédents qui créent l’angoisse et le stress. Une expérience qui se passe mal et dont on a peur qu’elle se répète plus tard. La peur est donc liée au passé : j’amène dans le présent cette expérience qui s’est mal passée, ce qui crée une peur par anticipation.
L’anticipation : Génératrice de stress
J’anticipe par le souvenir d’une situation qui s’est mal passée ce qui pourrait se passer au pire des cas. Du coup la sensation physique apparaît et ce que je redoute se produit. Ce qui confirme la croyance, ou plutôt cela deviendra une certitude, que j’avais raison de me faire du souci, donc d’avoir peur et d’angoisser.
Une autre façon de s’angoisser est de se projeter dans l’avenir alors qu’aucune expérience négative ne s’est encore produite.
Exemple : Je dois partir faire un voyage et je me projette dans tout ce qui pourrait mal se passer.
C’est un phénomène naturel qui vient d’une partie du cerveau qui est à la charge de notre sécurité pour nous maintenir en vie, c’est la survie. Comme tout parent bienveillant envers ses enfants, il envisage le pire pour préserver des dangers.
Ce qui, au fond, est une bonne chose, sauf qu’il y a huit peurs sur cent seulement qui sont fondées et tout le reste n’est qu’illusion.
Comment le stress créé l’angoisse
Il y a deux façons de créer de l’angoisse, c’est de se rappeler un mauvais souvenir et de le ramener au présent ou de l’installer dans le futur, et de se projeter dans le futur dans les possibilités négatives qui pourraient apparaître.
Le stress ou l’angoisse n’apparaît pas comme ça spontanément, cela ne vient pas de nulle part. Elle naît de ce processus évoqué plus haut.
C’est un processus d’imagination, un processus mental qui apparaît avant même la sensation physique. C’est ce processus mental qui crée la sensation physique.
Une fois que cette sensation physique est là, présente, elle va boucler avec d’autres pensées en générant des idées mentales qui vont amplifier à leur tour encore le phénomène et le consolider. Ces pensées-là peuvent devenir conscientes.
Les premières actions sont donc complètement inconscientes et comme on ne résout pas un problème inconscient avec le conscient, il faut donc traiter ce problème à son juste niveau, c’est-à-dire au niveau de l’inconscient. Voyons maintenant comment combattre et diminuer ce mauvais stress.
Diminuer et combattre son stress et son angoisse
Pour commencer ce chemin d’apaisement, nous devons déjà en prendre conscience, amener l’inconscient au conscient. C’est-à-dire comprendre le mécanisme qui amène à générer des sensations physiques d’angoisses de stress ou d’anxiété. L’inconscient nous communique un message, il s’agit de l’écouter et de le comprendre. Son langage n’est pas le même, il faut apprendre à le comprendre.
Il y a deux approches possibles pour traiter ceci :
La première chose qui émerge en nous est justement une projection dans le passé ou dans l’avenir d’une situation négative, soit vécue, soit anticipée au niveau de l’imaginaire. Il s’agit de toute façon d’imaginaire dans les deux cas, puisque même le vécu du passé (les souvenirs) reste de l’imaginaire dans le présent.
Nous pouvons dans ce cas traiter les angoisses à la source.
Il y’a peut-être parfois quelque chose de plus lourd, une expérience vécue qui est plus profonde. Elle est alors à traiter de manière thérapeutique. Cela peut nécessiter éventuellement deux à trois séances d’hypnose, mais c’est assez rare. Pour cela nous vous conseillons de tester les séances d’hypnose en ligne Opensynaps.
Sinon, nous pouvons utiliser la compréhension du processus de génération d’angoisse pour régler le problème. Ce processus qui consiste justement à générer des idées mentales.
Il y a quatre manières de générer le stress et les angoisses en nous.
Les quatre manières utilisent le discours interne par la plongée dans du souvenir ou de l’anticipation négative.
Ce discours interne va créer un imaginaire négatif en nous où le pire est projeté.
Les quatre façons de se parler dans son for intérieur sont les suivantes
Première façon
La première consiste à se faire des suggestions directes. Nous faisons alors des suggestions directes pour nous convaincre, nous encourager que les choses vont mal se passer, du genre : je vais rater, ça va mal se passer, je suis nul.
Il s’agit de suggestions directes sans détour, ni contour.
Deuxième façon
Ensuite il y a les « et si » qui créent directement un imaginaire également. Ce sont les « il était une fois ». Par exemple : « et si tout à coup je n’arrive pas jusqu’au bout de l’examen, et s’il me pose des questions que je n’ai pas révisées, et si je n’y arrive pas, et si j’ai un accident, et si… et si… et si… ».
« Avec des si on met Paris en bouteille. »
Dès que nous disons cela, le mental crée des représentations réalistes sur des canaux sensoriels qui vont faire référence soit au passé, soit au futur par anticipation, et toujours dans le négatif. Ce qui va générer, de ce fait des sensations intérieures négatives et douloureuses.
Troisième façon
Le troisième est le questionnement.
Le questionnement est quelque chose qui revient chez toutes les personnes qui ont des crises d’angoisses, de manière unanime. Je n’ai pas encore rencontré d’exception.
Nous employons dans notre langage deux types de questions ; les questions fermées et les questions ouvertes. La plupart des personnes qui vivent des crises d’angoisses ne créent qu’un seul type de questionnement dans leur discours intérieur. Ce sont les questions fermées auxquelles il n’y a que deux possibilités de réponses ; un oui ou un non.
L’inconscient n’aimant pas le vide, il va chercher à répondre aux questions en permanence, et comme il ne peut dire que oui ou non et qu’il ne communique pas en français (langage) avec nous, il va donc nous communique sa réponse oui ou non sous forme de sensations agréables ou désagréables.
Son objectif premier est de prévenir les dangers, donc il doit être pessimiste quant au pourcentage de risque et de ce fait, toujours envisager le pire. C’est son rôle pour nous maintenir en vie. Alors à une question fermée du type : « est-ce que la journée va bien se passer ? », il va y répondre par une sensation négative pour dire « non, attention, sois vigilant parce qu’il y a un risque que ça se passe mal ». Tout ça pour nous maintenir en vie.
Quatrième façon
Pour le quatrième processus de génération d’angoisse par notre discours interne, il s’agit des injonctions. Elles sont formées d’opérateurs modaux qui diluent ou diffèrent le verbe d’action. Par exemple : il faut que je fasse…, je dois m’y mettre…, je vais essayer de m’y prendre différemment, je dois aller travailler.
Ce type de phrase enclenche un processus de réaction de notre inconscient qui va demander : « et si cela ne se faisait pas qu’elles seraient les conséquences ? » Ce qui engendre la pire situation dans notre imaginaire.
Nous savons en neuroscience que le cerveau ne fait aucune différence entre l’imaginaire et la réalité.
De ce fait, quand nous générons une réalité imaginaire elle tend à se réaliser.
La solution pour gérer, diminuer et combattre son stress
Avec un couteau nous pouvons tuer quelqu’un, ce n’est pas pour autant que nous n’en avons plus chez nous. Vous avez appris à vous en servir et vous avez compris que vous pouvez également vous nourrir avec un couteau.
Si par l’imaginaire nous pouvons produire le pire, nous pouvons aussi produire le meilleur. Un outil, comme une façon de faire, n’est jamais négatif, c’est l’utilisation que l’on en fait qui peut être négative.
Vous avez appris. Nous avons utilisé l’éducation pour pouvoir nous servir d’un couteau à bon escient.
En vérité, pour votre mental c’est pareil, un peu de stress est positif mais beaucoup est négatif.
Il est important donc pour diminuer et combattre ce trop de stress en nous, de mettre chaque situation stressante en lumière et de ne pas cultiver notre stress mais plutôt notre calme. Parce que comme on l’a vu le stress se cultive avec notre imagination, le calme aussi.
En conclusion, la solution : Cultiver son calme pour gérer, diminuer et combattre son stress
Vous pouvez n’être pas conscient de vos processus mentaux qui génèrent le stress que vous ne voulez pas et en être victime en permanence. Vous pouvez utiliser votre mental à mauvais escient contre vous ou apprendre à l’utiliser et gagner des possibilités infinies de ce que peut vous offrir votre cerveau dans tout son meilleur potentiel.
Soyez actifs, créatif et autonome pour vivre et libre dans la vie que vous avez choisie !
Cultivez désormais avec votre imagination votre calme ce qui vous permettra de gérer, diminuer et combattre efficacement votre stress.
Pour aller plus loin, je peux vous conseiller de livre l’excellent livre « Foutez-vous la paix » de Fabrice Midal qui vous donnera des solutions simples pour ne pas stresser.
Si vous souhaitez aussi des techniques pour facilement gérer, diminuer et combattre votre stress, je peux vous conseiller l’hypnose, la cohérence cardiaque, la sophrologie ou encore la méditation.